mercredi 16 décembre 2009
mercredi 18 novembre 2009
samedi 24 octobre 2009
Dom Juan : Il n'y a plus de honte maintenant à cela : l'hypocrisie est un vice à la mode, et tous les vices à la mode passent pour vertus. Le personnage d'homme de bien est le meilleur de tous les personnages qu'on puisse jouer aujourd'hui, et la profession d'hypocrite a de merveilleux avantages. C'est un art de qui l'imposture est toujours respectée ; et quoi qu'on la découvre, on n'ose rien dire contre elle. Tous les autres vices des hommes sont exposés à la censure, et chacun a la liberté de les attaquer hautement ; mais l'hypocrisie est un vice privilégié, qui, de sa main, ferme la bouche à tout le monde, et jouit en repos d'une impunité souveraine. On lie, à force de grimaces, une société étroite avec tous les gens du parti. Qui en choque un se les jette tous sur les bras * ; et ceux que l'on sait même agir de bonne foi là-dessus, et que chacun connaît pour être véritablement touchés, ceux-là, dis-je, sont toujours les dupes des autres ; ils donnent hautement dans le panneau des grimaciers et appuient aveuglément les signes de leurs actions.
Molière, Don Juan
mercredi 21 octobre 2009
Psychologie de bazar
Ah je déteste cette facilité.
dimanche 4 octobre 2009
jeudi 1 octobre 2009
lundi 28 septembre 2009
vendredi 18 septembre 2009
mardi 15 septembre 2009
lundi 7 septembre 2009
samedi 29 août 2009
mercredi 26 août 2009
jeudi 30 juillet 2009
mercredi 29 juillet 2009
lundi 27 juillet 2009
liens
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- Marion Cotillard
- Anna Politovskaia, une femme engagée
- Jusqu'où aller pour la gloire?
- Un mensonge sur mon père, John Burnside
- Marrant
- Sur la difficulté du cadeau de naissance !
- Aimee Mullin....
- Si j'ai le temps, des conseils de blogs
- Un peu d'accord.
- Moral
- Hervé Resse et la Nouvelle Star
- problèmes de traduction
dimanche 12 juillet 2009
jeudi 9 juillet 2009
samedi 4 juillet 2009
jeudi 2 juillet 2009
jeudi 25 juin 2009
lundi 15 juin 2009
samedi 13 juin 2009
vendredi 12 juin 2009
mardi 9 juin 2009
lundi 8 juin 2009
dimanche 31 mai 2009
samedi 30 mai 2009
samedi 23 mai 2009
vendredi 22 mai 2009
jeudi 21 mai 2009
Un film d'Almodovar présenté à Cannes
(Los abrazos rotos)
De Pedro Almodóvar
Avec Penélope Cruz, Blanca Portillo
Dans l'obscurité, un homme écrit, vit et aime. Quatorze ans auparavant, il a eu un violent accident de voiture, dans lequel il n'a pas seulement perdu la vue mais où est morte Lena, la femme de sa vie.
Cet homme a deux noms : Harry Caine, pseudonyme ludique sous lequel il signe ses travaux littéraires, ses récits et scénarios ; et Mateo Blanco, qui est son nom de baptême, sous lequel il vit et signe les films qu'il dirige. Après l'accident, Mateo Blanco devient son pseudonyme, Harry Caine. Dans la mesure où il ne peut plus diriger de films, il préfère survivre avec l'idée que Mateo Blanco est mort avec Lena, la femme qu'il aimait, dans l'accident.
Désormais, Harry Caine vit grâce aux scénarios qu'il écrit et à l'aide de son ancienne et fidèle directrice de production, Judit García, et du fils de celle-ci, Diego. Depuis qu'il a décidé de vivre et de raconter des histoires, Harry est un aveugle très actif et attractif qui a développé tous ses autres sens pour jouir de la vie, sur fond d'ironie et dans une amnésie qu'il a volontairement choisie ou, plus exactement, qu'il s'est imposé. Il a effacé de sa biographie tout ce qui est arrivé quatorze ans auparavant. Il n'en parle plus, il ne pose plus de questions ; le monde a eu vite fait d'oublier Mateo Blanco et il est lui-même le premier à ne pas désirer le ressusciter...
Une histoire d'amour fou, dominée par la fatalité, la jalousie et la trahison. Une histoire dont l'image la plus éloquente est la photo de Mateo et Lena, déchirée en mille morceaux.
mardi 19 mai 2009
vendredi 15 mai 2009
vendredi 8 mai 2009
Droite et guache
Du coup, cette entente gaullo-communiste a lourdement imprégné notre conscience collective et la droite elle-même a intégré, en elle-même, cette responsabilit", alors que son comportement entre 1940 et 1944 ne fut pas plus coupable que celui de la gauche.
Mais le temps a passé. la droite qui se revendique décomplexée n'est plus pétrifiée par les incantations qui la décrivent comme fasciste et pétainiste. Nicolas Sarkozy et son équipe ne sont pas sensibles à ces références d'un autre âge. Du coup, la gauche n'a plus d'armes intellectuelles contre le droite et se trouve démunie. C'en est fini de l'idée que Vichy a été une faute dont les coupables doivent payer.
Selon cet article de Thierry Wolton, une droite forte génèrent une gauche réformatrice : c'est ce qui s'est passé en Angleterre, en Espagne, en Italie. le recentrage réalisé par Ségolène Royal n'a pas paru sincère, car trop brusque, mais elle aura plus de temps pour construire un parti réformateur et social face à la droite. Du moins espérons le, car pour l'instant elle n'a guère été convaincante.
D'après un article de Thierry Wolton.
jeudi 7 mai 2009
pénible
dimanche 3 mai 2009
samedi 25 avril 2009
Sarko indigestion
Un fois constaté qu'il était bling bling, vulgaire et attché aux apparences, et qu'il le montrait, ne pourrait-on pas passer à une crique de sa politique qui se passe pas par une critique externe de ses faits et gestes, mais internes de faits concrets? Or, si c'est à peu près ce qui se passe dans les journaux, le petit monde des blogs bascule dans la connerie improductive.
Je connais des Sarkozystes plus ou moins forcenés ; les "fans" aberrants de Sarko, ceux qui l'encense,c ar il y en a, sont choque de cette critique systématique qui n'est pas celle d'une politique, mais d'une personne ; du coup, cela sollicite, en revers, leur réaction épidermique : donc la critique stupide attire et attise l'enthousiasme débridé. Lamentable.
dimanche 19 avril 2009
Sarkozy : marre des premiers de la classe en politique
Nicolas Sarkozy est un personnage fort éloigné de la majestueuse distance gallicane à laquelle les chefs d'état français nous ont habitués, et ce, non pas seulement depuis Charles De Gaulle, mais depuis Pépin le Bref. Mais le président de la Vème république, boulimique de paroles, semble avoir toujours la même attitude d'extrême désinvolture.
Et ainsi, comme dans une conversation privée entre haut dignitaires poiltiques français, Nicolas Sarkozy aurait dit que José Luis Rodríguez Zapatero était "peut-être pas très intelligent", ce que certains journaux espagnols ont considéré comme un faux pas, et tous comme une impardonnable légèreté.
Pour savoir exactement ce qui s'est dit il aurait fallu être là bas, et même l'obstination dans l'erreur du journal parisien qui a laché cette bombe ne nous parait pas suffisant pour en tirer une solide conclusion. mMis ce que Sarko, à la lumière de la plus élémentaire herméneutique, nous semble beaucoup plus élmogieux que critique ; à tel point point qu'il n'aurait pas fallu que l'Elysée s'empresse de démùentir tant de désinvolture.
Ce que le leader gauliste a voulu dire, c'est que le monde est plein de grands esprits, d'érudits, de premiers de la classe, qui se sont montrés incapables de gagner des élections, au contraire du président du gouvernement espagnol, aux ambitions moindres. Et en parlant ainsi, Sarkozy se réfère aux collectionneurs de diplômes de son propre pays, à gauche, qui le regardent avec suffisance, mais qu'il a irrésistiblement battu aux élections. Il fait aussi allusion à sa propre victoire électorale, comparée à celle de Zapatero.
Ce qui ne veut pas dire qu'il faille s'extasier devant la moindre initiative du président français, ni qu'il doive servir de modèle au chef du gouvernement espagnol, visiblement plus austère de comportement et sobre de paroles.
Mais quiconque aura vu les images de la rencontre Sarkozy-Zapatero à paris ou à Madrid devrait être fort distrait pour ne pas percevoir l'exceptionelle entente qui règne entre eux. C'est pourquoi il faut croire que ce n'est pas sans raison que le président français a cité le nom de son homologue espagnol.
mardi 14 avril 2009
Une rixe à Paris
Les forces de l'ordre ont arrêtés quatre jeunes majeurs habitant l'Essonne qui ont mis en garde à vue dans les locaux de la 2e division de police judiciaire en charge de l'enquête. Il pourrait s'agir d'une rencontre fortuite entre les deux petits groupes, venus l'un d'Aulnay-sous-Bois et l'autre d'Athis-Mons, qui erraient dans les rues de la capitale, selon une source proche de l'enquête.
lundi 13 avril 2009
jeudi 26 mars 2009
Proust
Proust
160. En amour, il est plus facile de renoncer à un sentiment que de perdre une habitude. [P 427]
Proust
Proust
Proust
Proust
223. Il en est du sommeil comme de la perception du monde extérieur. Il suffit d'une modification dans nos habitudes pour le rendre poétique, il suffit qu'en nous déshabillant nous nous soyons endormi sans le vouloir sur notre lit, pour que les dimensions du sommeil soient changées et sa beauté sentie. On s'éveille, on voit quatre heures à sa montre, ce n'est que quatre heures du matin, mais nous croyons que toute la journée s'est écoulée, tant ce sommeil de quelques minutes et que nous n'avions pas cherché nous a paru descendu du ciel, en vertu de quelque droit divin, énorme et plein comme le globe d'or d'un empereur. [GI 102]
Proust
123. La beauté des images est logée à l'arrière des choses, celle des idées à l'avant. De sorte que la première cesse de nous émerveiller quand on les a atteintes, mais qu'on ne comprend la seconde que quand on les a dépassées. [TR 302 ]
130. Un plan incliné rapproche assez vite le désir de la jouissance pour que la seule beauté apparaisse déjà comme un consentement. [GI 222]